Les sciences louables

Le but, à travers la recherche de la science, qui est une obligation individuelle, est de connaitre ce qui incombe à chacun. Les sciences louables sont classées en 2 catégories. Il y a d’abord la science extrêmement louable. Plus on en possède, mieux c’est. Il s’agit de la connaissance d’Allah, de Ses attributs, de Ses actes, de Sa sagesse de donner la préséance à la vie future par rapport au bas-monde. C’est un océan dont on ne peut sonder les profondeurs. Voilà pourquoi ceux qui tournent autour de lui ne font qu’aborder ses côtes et ses rivages

Dans le deuxième type de science qui concerne toutes les autres sciences, seule celle qui se rapporte aux obligations communautaires est louable (médecine, physique, agriculture…). L’obligation communautaire concerne toute science dont on ne peut se passer pour assurer les affaires de ce bas-monde. Si dans le pays, il y a quelqu’un pour les assumer, cela suffit et l’obligation devient alors caduque pour les autres. Il existe aussi des sciences blâmables, comme l’apprentissage de la sorcellerie ou des talismans.

Prenons garde de nous occuper de ce qui améliore autrui, avant de nous améliorer personnellement. Comment peut-on être utile aux gens si nous ne sommes pas capable d’être utile à nos âmes ? Employons nous d’abord à améliorer notre intérieur et à le purifier des mauvais caractères comme la cupidité, l’envie, la duplicité, la fatuité, avant de nous concentrons sur notre aspect extérieur. Si nous ne parvenons pas déjà à cela, gardons nous de nous occuper des obligations communautaires, car ce n’est pas les gens qui manquent pour s’en occuper. Cela reviendrait à chasser les mouches autour des autres alors que des scorpions se sont glissés sous nos vêtements.

Enfin, gardons toujours en tête que la science est un outil, et certainement pas une finalité en soit. Si c’était le cas, un savant ne ferait pas parti des 3 premières personnes à rentrer en enfer (voir les hadiths sur l’enfer).