Le travail pénible et difficile pendant le jeûne du Ramadan

Dans les pays musulmans, le temps de travail est aménagé pour tenir compte de la pénibilité de l’activité et de la météo, comme dans le secteur du bâtiment par exemple. Ce n’est pas le cas dans les pays non-musulmans où sauf rares exceptions, rien ne change pour les travailleurs musulmans. Dans les cas où le jeûne rend le travail difficile et que le jeûneur n’a pas d’autres moyens de subsistance, est-il permis au travailleur de ne pas jeûner ?

Une partie de savants autorise ce type de travailleur à ne pas jeûner s’ils ne peuvent pas trouver d’arrangement. Un autre groupe dit que ces travailleurs, s’ils le peuvent, doivent travailler la nuit à la place du jour afin qu’il ne soient pas privés du jeûne, et que s’ils ont assez d’argent pour subvenir à leurs besoin pendant le Ramadan, qu’ils s’arrêtent de travailler à condition que cela ne pose pas de problème à leurs supérieurs, ni préjudice à l’entreprise. Tout ceci dans le but de profiter de l’occasion du mois de Ramadan.

Cela n’a rien à voir avec le cas des footballeurs qui ne jeûnent pas car ils ont un match important. Le football où le sport en général n’est pas une raison pour ne pas jeûner. Le sport à jeun est même bénéfique dans certains cas. Ils peuvent se reposer le reste de la journée et adapter leurs alimentations et leurs entraînements en conséquence.

Certains choisiront la solution radicale ne pas travailler, quelles que soient les conséquences et c’est leur choix qu’il faut respecter. Mais dans ce cas, il ne faut pas se mettre en arrêt maladie injustifié pour continuer à bénéficier d’un salaire, cela reviendrait à manger du haram.