Il dit à sa femme : « si tu fais pas ça, tu peux t’en aller », « j’ai pas besoin de toi »Crédit d'image :
Publié le 3 avril 2017, par Samir | 2 h 04 min
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Si un homme dit à sa femme qu’elle doit toujours l’écouter et vivre avec lui comme il le veux, et que si elle ne le fais pas ou que ça la rend malheureuse, elle peut s’en aller, qu’il n’a pas besoin d’elle. Donc, ma question est « Est-ce que c’est talaq ? » Et si c’est le cas, alors que doit-faire l’homme ? Al hamdoulillah, Si un homme dit à sa femme : « si tu ne fais pas cela », ou « si tu n’es pas heureuse de vivre avec moi, tu peux y aller », « je n’ai pas besoin de toi », ce n’est pas un divorce explicite. Il s’agit plutôt de métaphores, et les métaphores pour le divorce ne comptent pas, à moins qu’elles soient accompagnées de l’intention de divorcer. La vision des hanafis et hanbalis est qu’une métaphore du divorce compte en tant que divorce s’il existe des preuves circonstancielles pour soutenir cela, comme s’il l’a dit avec colère, ou si elle lui a demandé un divorce et il lui a répondu par exemple : « retourne chez ta famille », ou : « je n’ai pas besoin de toi ». Les mots qui peuvent être compris comme une métaphore du divorce ne comptent pas comme un divorce, sauf si l’intention accompagne les mots, sauf en cas de conflit ou de colère, ou en réponse à sa demande. La vision la plus correcte est qu’une métaphore ne compte pas comme un divorce à moins qu’elle ne soit accompagnée de l’intention ; la dispute ou la colère ne suffit pas. Cheykh Ibn ‘Outhaymin (rahimahoullah) a dit dans un commentaire : Ce sont 3 situations dans lesquelles une métaphore du divorce compte en tant que telle sans l’intention. S’il dit à sa femme « rentre chez toi » suite à une dispute, c’est considéré comme un divorce, même s’il ne l’a pas voulu en tant que tel, parce qu’il y a des preuves circonstancielles indiquant que ce qu’il voulait était divorcer. En cas de colère, même s’il n’y a pas de dispute, comme s’il lui dit de faire quelque chose et qu’elle ne le fait pas, il se fâche et dit : « rentre chez toi ». Cela compte comme un divorce même s’il ne l’avait pas prévu. Répondre à sa demande signifie qu’elle a dit : « Divorce moi », et il a répondu : « retourne chez ta famille ». Ceci compte comme un divorce. Mais la vision correcte est qu’une métaphore ne compte pas comme un divorce, à moins qu’elle ne soit accompagnée de l’intention, même dans ces situations, parce qu’une personne peut dire en colère, et d’autres, sans avoir l’intention de divorcer du tout. Fin de la citation. Si le mari n’avait pas l’intention de divorcer, le talaq ne compte pas, si la femme n’a pas fait ce qu’il voulait qu’elle fasse. S’il avait l’intention de divorcer par ses dires, cela compte comme un divorce, si sa femme va à l’encontre de ce qu’il voulait quand il l’a dit. S’il ne sait pas ce qu’est son intention, ou s’il a oublié, cela ne compte pas comme un divorce, parce que le principe fondamental est que le mariage reste valide. Wallahou a’lam. Source : islamqa.info/ar/254687 |
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