Un DJ anglais remixe l’appel à la prière

Soubhanallah, on croit parfois avoir « tout entendu », mais il n’en est rien. Les faits se sont passés dans le pays de nos frères tunisiens, en plein mois sacré de Rajab, dans une boite de nuit de la région de Hammamet. Un DJ anglais a jugé bon de mixer l’adhan durant sa soirée, faisant danser ainsi de jeunes musulmans de la discothèque.

La vidéo de ce remix, que nous ne diffuserons pas, fait le bad buzz en ce moment auprès des jeunes. Nous disons aux jeunes musulmans : ne regardez pas ce genre de vidéo, qui dans la majorité des cas, génèrent des revenus à celui qui l’a mise en ligne. Les non musulmans n’en ont que faire de ce genre de vidéos. La preuve étant que ce DJ a déjà remixé l’appel à la prière dans des boites de nuit en Europe, qui en a parlé ? C’est aux musulmans que ces vidéos sont destinées, donc soyez clairvoyants là-dessus.

Al hamdoulillah, malgré ce qui se dit sur la Tunisie, les autorités ont réagit : « Après confirmation des faits, nous avons décidé la fermeture de cette boîte de nuit », a déclaré le gouverneur de Nabeul, Mnaouar Ouertani. « Nous ne permettons pas l’atteinte aux sentiments religieux et au sacré ». Le ministère des affaires religieuses dénonce quant à lui « des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux ». Il ajoute que « se moquer des sentiments des tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable ».

De son côté, le DJ a présenté ses « sincères excuses » disant n’avoir « jamais voulu provoquer ou offenser quiconque ». L’organisateur de l’évènement, Orbit Festival s’est également excusé sur sa page Facebook : ‘Il est injuste que 20 sec de musique salissent tout un événement de 2 jours et préparé pendant de longs mois. Nous ne voulons pas nous mêler à des débats religieux. Loin de nous l’idée de salir l’image de l’ISLAM, qui reste une religion de Paix et de Pardon. »

Le temps de mettre au clair cette affaire, le patron du club a été mis en détention provisoire pour atteinte aux bonnes mœurs et outrage public à la pudeur.