L’étrange concept de la diversité chez Apple

La vice-présidente de l’inclusion et de la diversité d’Apple, Denise Young Smith, a présenté ses excuses pour sa remarque controversée sur la diversité qu’elle a faite lors du sommet One Young World en Colombie plus tôt cette semaine, selon un reportage.

Lors de l’événement, Smith expliquait comment Apple se concentrait sur la diversité et commentait qu’il pouvait y avoir 12 blonds blancs aux yeux bleus dans une pièce sans pour autant que cela ne soit pas qualifié de diversité.

« Il peut y avoir 12 hommes blonds aux yeux bleus blancs dans une pièce et ils vont être divers aussi parce qu’ils vont apporter une expérience de vie différente et une perspective de vie à la conversation. » Ce commentaire a attiré la critique des défenseurs de la diversité et des commentateurs.

Des excuses officielles

Samedi, Denise Young Smith a donc envoyé des excuses aux membres de son équipe à Apple en disant qu’elle « comprend pourquoi certains ont été offensés par sa déclaration » et a tenté de clarifier ce qu’elle voulait dire.

« La semaine dernière, lors d’un sommet à Bogota, j’ai fait quelques commentaires dans le cadre d’une conversation sur les nombreux facteurs qui contribuent à la diversité et à l’inclusion. Je regrette le choix des mots que j’ai utilisés pour faire valoir ce point. Je comprends pourquoi certaines personnes se sont offusquées. Mon commentaire n’est pas représentatif de la façon dont je conçois la diversité ou comment Apple la voit. Pour cela, je suis désolé. », a-t-elle dit.

« Plus important encore, je tiens à vous assurer que la vision d’Apple et notre dévouement à la diversité n’a pas changé. »

« Comprendre cette diversité inclut les femmes, les personnes de couleur … et toutes les minorités sous-représentées, ceci est au cœur de notre travail pour créer un environnement qui inclut tout le monde », a ajouté l’exécutif.

Les réseaux sociaux dans le viseur

L’incident est survenu à un moment où plusieurs géants de la technologie, y compris Google, Facebook et Twitter, sont accusés de promouvoir l’anti-diversité et de servir de voies de propagation au racisme.