Des milliards d’économies grâce au droit de conduire des femmes saoudiennes

Abdoullah Ahmed Al-Moughlouth, membre de l’Association économique saoudienne (SEA), a salué la décision du roi Salman de permettre aux femmes de conduire, disant qu’il croit que cela peut faire écononmiser au royaume 20 milliards de riyals par an, soit l’équivalent de 4,5 milliards de d’euros.

Les conducteurs expatriés, qui représentent maintenant 1,38 million sont payés annuellement 200 milliards de dollars sous forme de salaires par les familles saoudiennes. En outre, le recrutement, l’iqama et les frais de permis de travail doivent être payés par l’employeur pour un travailleur étranger.

Il existe des groupes dans la société tels que les veuves, les femmes divorcées et célibataires qui ne peuvent pas payer un salaire de conducteur expatrié ou les frais d’accompagnement. Ce décret de permettre aux femmes de conduire va soulager le fardeau financier de ce secteur de la société saoudienne.

En outre, les femmes saoudiennes pourront maintenant entrer sur le marché en tant que conducteurs professionnels, qui peuvent également tenir compte des considérations culturelles du pays concernant le mélange des sexes.

La moitié des conducteurs deviendront inutiles

« Je crois que cette décision va permettre au royaume d’économiser 20 milliards de riyals par an, en supposant que 50% des conducteurs existants ne seront plus nécessaires. Certaines familles saoudiennes choisiront de ne pas recruter de nouveaux chauffeurs expatriés « , a déclaré Al-Maghlooth.

Les objectifs de Vision 2030 et du Programme national de transformation (NTP) 2020 visent à réduire le nombre élevé de travailleurs expatriés et à embaucher des citoyens saoudiens. Al-Moghlooth a félicité le décret autorisant les femmes à franchir leur chemin vers l’amélioration de leurs droits et en tant que protection sociale, économique et juridique des femmes.

« C’est une décision sage et positive qui a des dimensions, non seulement pour la liberté des femmes et pour l’assurance de leurs droits, mais aussi comme un élan économique », poursuit Al-Maghlooth.