Des actes contraires à l’islam pour défendre l’islam et les musulmans

Une des questions qu’on oublie de se poser avant tout est la suivante : Est-ce que le prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) permettrait que quand quelqu’un insulte notre religion, les musulmans descendent dans les rues pour brûler des bâtiments ou des drapeaux, ou pire, tuent des gens ? Jamais de telles actions n’auraient été accomplies avec l’accord du prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam).

Il ne permettrait pas aux musulmans de se comporter avec violence envers les autres, sauf en cas de légitime défense, pour sauver leur vie et en répondant proportionnellement à l’attaque subie. Cette règle bien connue est également détaillée dans l’article 122 du code pénal, chapitre 2 sous le thème de des causes d’irresponsabilité ou d’atténuation de la responsabilité qui délimite les contours de la légitime défense.

Les musulmans doivent être sages et lucides, sages au sens adulte du terme, pas dans le sens de l’infantilisation. Ils peuvent faire valoir leur point de vue à travers le dialogue. Les citoyens de confession musulmane peuvent aussi participer à la vie politique comme n’importe quel citoyen au lieu de recourir à la violence ou de marcher parfois inutilement dans les rues. En participant au système électoral, ils apportent une contre-balance. Chacun a sa vision de la vie en république et est libre de l’exprimer par les urnes.

Dans tous les cas, les musulmans doivent être des exemples qui respectent les lois de leurs pays. Nous reviendrons en détail sur ce dernier point mal compris par des journalistes qui mettent en opposition la loi divine et la loi de la république.